AUCTAEKWANDOO

Un club, une histoire

Les quinze premières années

L'histoire de l'AUC Taekwondo ne s'est pas écrite en un jour, mais le club a très tôt affirmé sa vitalité. Dès sa création, en 1990, grâce au très bon accueil des dirigeants de l'AUC Général, l'AUC Taekwondo s'est vite mis en place et s’est montré très performant dans les compétitions, comme au niveau des organisations. Avec Daniel Grenard comme président... et sponsor (au titre d'Euromarché, puis Carrefour) et Philippe Bouëdo comme entraîneur en chef, l'AUC n'a pas tardé à connaître la réussite. Un an plus tard, en 1991, Moctar Doumbia remportet une incroyable victoire dans la Coupe du monde, à Zagreb. En 1992, on enregistre le premier titre de champion de France (cadets) pour l'enfant du club, Michaël Aloïsio et une médaille européenne pour Eric Halejcio. En 1994, Audrey Maurice décroche le titre européen en juniors. Vont suivre, une multitude de médailles, organisations et interventions en tout genre propres à enrichir la notoriété de l'AUCT.

Les années JO

La sélection olympique de Myriam Baverel à Sydney 2000 (où elle termine 5ème) ouvre une page aussi exceptionnelle qu’inattendue de l’histoire du club. L’AUC accumulera en effet quatre médailles olympiques entre 2004 et 2012, avec Pascal Gentil, Myriam Baverel (Athènes 2004), Anne-Caroline Graffe et Marlène Harnois (Londres 2012). On ne fait plus le compte des médailles obtenues dans les opens et championnats internationaux. L’AUC Taekwondo aura cumulé les titres à tous les niveaux : championnats de France (plus de 25 titres), championnats d’Europe (8 titres, dont trois pour la seule année 2012), championnats du monde WT (Anne-Caroline Graffe), championnats du monde universitaires et militaires, coupes du monde… Ces dernières années, de nouveaux titres nationaux se sont ajoutés au palmarès de l’AUC grâce à des combattants tels que Raihau Chin, Tuarai Hery et le jeune Tama Taputu, par ailleurs champion d’Europe espoirs 2023.

L'AUC Taekwondo, l'œuvre de Philippe Bouëdo

On a souvent dit, à propos de Philippe Bouëdo, qu'il était l'homme qui a inventé le taekwondo à Aix. En effet, au tout début des années 90, ce champion exceptionnel d'une discipline alors méconnue en France, déboulait à Aix avec la ferme résolution de faire découvrir le taekwondo aux Aixois. Les séances de lancement eurent lieu au Gymnase Goyrand, agrémentées de mémorables démonstrations, animées par Philippe Bouëdo en personne, dans le cadre de grandes manifestations sportives. Soucieux avant tout de promouvoir son art martial, Philippe n'en restait pas moins compétitif, accrochant à son palmarès déjà très fourni un titre de champion du monde militaire, remporté à Séoul, au nez et à la barbe des Coréens. Mais l'impact Bouëdo va dépasser largement le cadre de l'aire de combat. Devenu entraîneur national en 1989, il lançait les fameuses rencontres France-Corée à Aix en 1990 et, la même année, créait l'AUC Taekwondo, dont Daniel Grenard allait assurer la présidence durant une quinzaine d’années, avec un court intérim assuré par Denis Navarro, au cours de la saison 98-99.

Au début des années 2000, alors que le taekwondo était devenu discipline olympique et comptait près de 50.000 licenciés en France, sous l’impulsion de Philippe Bouëdo, passé DTN de la discipline (il battra le record de longévité au poste, avec 23 années de présence), l'AUC faisait plus que jamais référence au niveau national, avec de multiples champions de France et plusieurs athlètes médaillés au niveau international. La suite allait être encore plus édifiante avec les médailles olympiques de Pascal Gentil et Myriam Baverel, à Athènes 2004, puis d’Anne-Caroline Graffe et Marlène Harnois, à Londres 2012. Mais également avec, entre autres, un titre de championne du monde pour Caro Graffe, par ailleurs titrée mondiale universitaire et championne d’Europe, la même année que Marlène Harnois et Floriane Liborio. Ces dix dernières années, sous les présidences successives de Raymond Michel et Hugues Dumez (et des entraîneurs en chefs de la qualité tels que Loïc Lubin et Jean-Pierre Sicot), l'AUC est resté l'un des clubs français les plus les plus représentatifs. Près d’un quart de siècle après sa création, l’AUC Taekwondo, incontestablement le plus titré de tous les clubs aixois, maintient le cap sur les conseils avisés de son fondateur Philippe Bouëdo, qui occupe par ailleurs, depuis plus de quinze ans, d’importantes fonctions au sein de la fédération internationale (WTF). Et si l’action du fondateur de l’AUC Taekwondo ne s’écrit pas au quotidien au sein du club, son influence n’en reste pas moins indiscutable. L’œuvre de Philippe Bouëdo s’inscrit dans le temps…